La Bergette était, avant d'être un chateau d'agrément, une simple ferme, située sur le chemin conduisant au Chateau de Tanqueux. Les bâtiments qui composaient cette ferme ont été en partie détruits, seul une partie du colombier était encore visible sur l'extrémité gauche de la façade du chateau tournée vers la route. Cette ferme appartenait à Monsieur Hequet contrôleur de rentes à Paris après la révolution.
L'affaire des chauffeurs de la Bergette. (récit détaillé dans la monographie de la Ferté sous Jouarre par Georges Darney)
En avril 1793 alors que Monsieur Hequet était absent de son domicile, trois voleurs pénétrent dans la salle basse de la ferme où se trouvaient Mme Hequet et la cuisinière. Ils se présentent comme étant chargés par le comité de rechercher des émigrés soupconnés d'être cachés dans la ferme. Mme Hequet explique aux trois hommes qu'aucun émigré est caché dans la ferme et que seuls deux de ses domestiques, le jardinier, et le garçon de ferme ainsi que quare conducteurs d'un convoi militaire logés par réquisition sont présents. A ce moment une dizaine d'autres individus prénétrent dans la salle, armés jusqu'aux dents. Ils ligotent les habitants et pillent la Bergette.
Quelques temps plus tard, un dénommé Chambelle ainsi qu'une partie de la bande est arrêté. Celui ci avait une maitresse, une certaine Marie Anne Noël, originaire de Sabaroy, hameau de Chamigny. Après le vol, elle est retournée dans son village auprès de sa famille. Chambelle est demasqué dans les environs de la Bergette où il a l'imprudence de se montrer. C'est cette jeune femme qui avait donné à son amant les renseignements en vue du pillage de la Bergette. Elle fut arrêtée comme complice.

En 1886 La Bergette, devient une résidence secondaire ou vivent Mme Brussel, Monsieur Brussel négociant leur fils Robert Brussel et Gaston Justine rentière. Y vivent également la cuisinière Lubuison Isméa, le Jardinier Simon Eugène et la couturière Bouillet Joséphine