Le soir, après une longue journée tumultueuse, nous partons tous deux faire quelques promenades dans la campagne avoisinante.
Nous passons presque une heure dans cette verte vallée. Redécouvrant, chaque vallon, chaque paysage, avec autant d'émerveillement.
Nos sens sont sollcités par cette nature sans cesse en mouvement. Un vent tantôt doux, tantôt frais, caresse nos visages,
faisant bouger la cime des arbres, balayant de son souffle les champs aux alentours ; laissant derrière lui une nature décoiffée.
L'odeur de la pluie, après un gros orage encense les foins fraichement coupés, où quelques alouettes viennent s'ébattrent,
écoutant le grondement de l'orage au loin s'éloigner.
Sur un chemin de terre ramoli par la pluie. se dessinent les empreintes laissées par un chevreuil surpris par notre arrivée et certainement blottis un peu plus loin dans une cachette de verdure en attendant le coeur battant que nous nous éloignons.