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Le Petit Bécard |
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LE BOIS DE BECARD
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Classé espace naturel sensible, ce petit bois mitoyen au bois de la Bergette accueillait autrefois comme son grand frère le bois de la Barre, les carrières où se faisait l'extraction de la plus grande partie des meules vives, qui ont fait la réputation des grandes meuneries françaises.
Faisant partie du poumon vert de la ville, il présente des particularités relatives à sa faune , à sa flore et des caractéristiques esthétiques, pour la Ferté sous Jouarre.
Traversé par plusieurs petits ruisseaux descendant du Limon et de Favières cet espace naturel abrite une flore, et une faune très diversifiée. Les grands arbres, les feuillus et les houx côtoient plusieurs espèces de fougères de mousses et de graminées qui ont recouvert tout au long des années les blocs de pierres meulières de Bécard. |
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La flore
Les arbres qui habillent le bois de Bécard sont essentiellement des chênes, des charmes, des châtaigniers, des noisetiers, ont y trouve également en lisière des acacias, et des sureaux.
Les fougères se plaisent dans les endroits humides et ombragés tapissés de mousses où la lumière est filtrée. On y rencontre plusieurs variétés comme la fougère aigle la plus commune, ou bien encore l'onoclée sensible. Ses frondes sont plutôt lobées et triangulaires. Elle pousse à l'ombre comme au soleil. Il en est de même pour les mousses. Les mousses sont très attrayantes par leur diversité dans la taille et la couleur, Elles limitent l'évaporation en été. Elles servent de refuge à de nombreux petits animaux. |

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Les fleurs y sont moins présentent mais la primevère officinale, la pervenche des bois, la fleurs de ficaire, l'Anémone des bois, la violette, le sceaux de Salomon y occupent une place de choix.
En lisière du bois on peut trouver également des fraisiers sauvages et des mûres. |
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Le petit univers des champignons. Ils ne sont pas tous comestibles, mais quel plaisir de les retrouver à la fin de l'été. Des dizaines d'espèces tapissent le sol du bois de bécard, créant une couverture colorée et joyeuse |
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La Faune
Dans le calme du bois de Bécard, vit une importante population d'animaux. Chevreuils, sangliers et renards côtoient les écureuils, les lérots, les blaireaux et de nombreux petits reptiles et amphibiens. Plus haut vers les jardins il est courant de rencontrer des crapauds, des orvets quelques fois une couleuvre.
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Le chant de la forêt est assuré par un grand nombre d'espèces d'oiseaux différents. Au détour d'une promenade, en tendant bien l'oreille, vous entendrez le chant du coucou, de la buse au fond de son nid perché sur un des plus grands arbres du bois. Quelques mésanges se disputent dans un bosquet. Plus loin le pic vert, frappe inlassablement le tronc d'un vieil arbre à la recherche de nourriture. Le gloussement du geai se fait entendre un peu plus bas, son talent d'imitateur lui permet de tromper le promeneur en poussant le cri de la buse ou bien celui d'autres oiseaux.
Quand le soir tombe, après le dernier chant des merles. Le ballet des chauves souris commence. Et le hibou l'un des plus beaux rapaces nocturnes entame sa chansonnette. La chouette hulotte semble lui répondre dans un arbre plus loin. Et l'on peut voir passer furtivement, avec sa silhouette fantomatique la chouette effraie, pressée de regagner son nid. Quelques cris mystérieux se font entendre au fond du sous bois laissant au promeneur d'un soir son imagination vagabonder, lui faisant presser le pas pour retrouver la chaleur rassurante de son foyer. |
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Nous ne quitterons pas Bécard sans parler de la salamandre tachetée. Elle est reconnaissable par sa peau noire recouverte de taches jaune vif.
Toute la journée elle se cache sous les pierres,
les souches, dans les cavités du sol.
Son aspect très particulier et très visible la rend difficile à confondre. La Salamandre vit dans les bois humides près de points d'eau. Elle possède des poumons, elle ne peut aller dans l'eau qu'à une seule condition : il faut qu'elle ait pied, pour ne pas se noyer. |

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Au moyen âge, les gens effrayés de voir cet animal noir et jaune sortir de leur cheminée pensaient que c'était le feu qui l'avait fait naître. En réalité, comme elle se cache dans trous de troncs d'arbres morts, on voyait parfois une salamandre sortir de sa cachette quand on mettait le bois dans la cheminée Bien que protégée, elle est comme beaucoup d'animaux, en voie de disparition, le déboisement, la pollution des eaux, sont en partie responsables. La salamandre, emblème de François 1ER , symbolise le pouvoir sur le feu Nutrisco & extinguo (« Je m'en nourris et je l'éteins ») |
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